BUT GMP – génie mécanique et productique (ex-DUT)
Les titulaires d’un BUT GMP (génie mécanique et productique) sont des professionnels généralistes des industries mécaniques, quel que soit le secteur dans lequel ils travaillent. L’Étudiant vous donne toutes les informations afin de connaître les attendus Parcoursup pour intégrer la formation, le programme dispensé, les métiers accessibles et les poursuites d’études possibles, afin de choisir en toute connaissance de cause.
Présentation du BUT GMP (génie mécanique et productique)
De niveau bac+3, le BUT offre une formation qui mixe théorie et enseignements technologiques comme dans l’ancien DUT, mais avec un accent mis sur la professionnalisation pour une insertion rapide sur le marché du travail, tout en garantissant un niveau scientifique suffisant afin de continuer des études pour ceux qui le souhaitent.
Quels sont les parcours du BUT GMP (génie mécanique et productique) ?
1- BUT GMP parcours chargé d’affaires industrielles
2- BUT GMP parcours conception et production durables
3- BUT GMP parcours innovation pour l'industrie
4- BUT GMP parcours management de process industriel
5- BUT GMP parcours simulation numérique et réalité́ virtuelle
Quel est le programme du BUT GMP (génie mécanique et productique) ?
Le BUT spécialité GMP(génie mécanique et productique) appartient au secteur industriel et le volume horaire global est de 2.000 heures sur les trois ans. En tout, quatre compétences sont à acquérir en BUT GMP(génie mécanique et productique) et à partir de la deuxième année, chaque parcours ajoute une compétence à maîtriser selon sa spécialité.
Programme du BUT GMP (génie mécanique et productique) : quelles compétences développerez-vous ?
Compétences communes à tous les parcours :
• Développer : déterminer une solution conceptuelle à la suite d’un cahier des charges.
• Réaliser : concrétiser la solution technique retenue.
• Exploiter : gérer le cycle de vie du produit et du système de production.
Compétences spécifiques à chaque parcours :
Organisation de la formation
Le volume hebdomadaire des cours dispensés en BUT GMP(génie mécanique et productique) est de 35 à 40/45 heures.
• Les cours sont assurés par des enseignants-chercheurs et des intervenants extérieurs issus du monde de l’entreprise.
• Lorsqu’il est préparé en alternance, il est prévu que le volume horaire global soit réduit de 20% en première année, de 17% en deuxième année, et de 23% en troisième année. En formation initiale, il faut également compter 22 à 26 semaines de stages (dont certains peuvent être effectués à l’étranger) et des heures de PPP (projet personnel et professionnel) pour rendre l’étudiant acteur de sa formation et lui permettre de se projeter dans son futur métier.
• Le programme comprend également des SAÉ (situations d’apprentissage et d’évaluation). Exemples de SAÉ : analyse d’outillage électroportatif, analyse d’appareil électroménager, analyse d’un système automatisé, analyse d’un système hydraulique, changement d’un vérin/roulement/levier/axe en raison d’une augmentation de la charge, changement d’encombrement impliquant un changement de composant, mise en œuvre d’un prototype par découpe laser impression 3D…
Débouchés : quels métiers exercer avec un BUT GMP (génie mécanique et productique) ?
Les diplômés du BUT spécialité GMP (génie mécanique et productique) sont polyvalents et s'insèrent dans des secteurs aussi divers que la construction mécanique, automobile, aéronautique, spatiale, navale, ferroviaire et équipementiers, mais aussi dans l’environnement et l’énergie, le nucléaire, l’agroalimentaire, le machinisme agricole, le secteur médical ou militaire, l’électroménager, le sport et les loisirs, le BTP.…
Ils exercent, par exemple, les métiers suivants : ajusteur-monteur, dessinateur industriel, contremaître, micro technicien, opérateur sur machine à commande numérique, technicien d’essais, automaticien, responsable de production, technicien pétrolier...
Quels bacs et spécialités à privilégier pour intégrer un BUT GMP (génie mécanique et productique) ?
La plupart des lycéens admis en BTS GMP ont obtenu un bac technologique STI2D, un bac professionnel productique mécanique, par exemple, ou un bac général avec les spécialités suivantes : mathématiques, NSI (numérique et sciences informatiques), SVT (sciences et vie de la terre), SI (sciences de l’ingénieur), physique-chimie... L’inscription passe par la plateforme Parcoursup et la sélection s’effectue sur dossier. Une fois sélectionnés, les futurs étudiants peuvent être amenés à passer un entretien de motivation.
Quels sont les attendus Parcoursup pour entrer en BUT GMP (génie mécanique et productique) ?
Études : que faire après un BUT GMP (génie mécanique et productique) ?
Le titulaire du BUT GMP (génie mécanique et productique) peut continuer ses études en master mention, ou en intégrant une école d’ingénieurs spécialisée en mécanique ou une spécialité mécanique : Arts et Métiers (ENSAM), École Centrale (Lyon et Nantes), une école du groupe INSA, les instituts polytechniques (INP), les universités technologiques (UTC, UTBM, UTT), les écoles des Mines, Polytech Paris-Saclay, ITII Lyon…
Sachez que la réforme n’a pas fait disparaître le DUT, qui continue d’être délivré en tant que diplôme intermédiaire du BUT au bout de deux ans et permet parfois de se réorienter vers un autre BUT d’une spécialité proche, ou une licence professionnelle (mention métiers de l’industrie…). Des négociations encore en cours devraient également autoriser l’étudiant à rejoindre une licence générale (mention mécanique, par exemple).
Quelles différences entre le BUT GMP (génie mécanique et productique) et le BUT GIM (génie industriel et maintenance) ?
Si le BUT GMP et le BUT GIM sont des formations tournées vers l’industrie avec des enseignements très proches, le BUT GIM est davantage tourné vers la maintenance 4.0 (maintenance prédictive, maintenance innovante, sur capteurs innovants, ou sur robots collaboratifs), bref les étudiants sont formés à la maintenance des machines de demain tandis que le BUT GMP permet d’intervenir beaucoup plus en amont, de la conception à la fabrication puis l’industrialisation d’un produit.