Aéronautique, automobile, ferroviaire, verre, textile, biotechnologie, robotique, imprimerie… Notre pays compte de nombreuses entreprises industrielles et technologiques dans des secteurs très variés, et qui font appel à des savoir-faire pointus. Des compétences qui s’acquièrent en école ou en formation en technologie industrielle, généralistes ou spécialisées sur un domaine particulier (plasturgie, électronique, textile, agroalimentaire, mécanique, etc.). Les formations technologiques peuvent être dispensées dans un CFA (centre de formation d’apprentis), une école privée ou d’entreprise, être liées à une université, dispensées en alternance ou pas...
Selon l’école, le niveau de diplôme et la spécialité choisie, les études englobent des cours en conception de systèmes automatiques, génie industriel, contrôle industriel et régulation automatique, conduite et réalisation de projets, sciences physiques et chimiques, informatique, électronique, anglais, mathématiques… Les stages en entreprise sont également au programme ainsi que des projets professionnels. En classe préparatoire (parfois dans le même établissement), on vous fait travailler les mathématiques, la physique ou la chimie à haute dose pour réussir les concours d’entrée des écoles.
BTS conception et réalisation de systèmes automatiques (CRSA) ou contrôle industriel et régulation automatique (CIRA), conception des produits industriels, conception des processus de réalisation de produits, maintenance des systèmes, etc. BUT génie industriel et maintenance, génie mécanique et productique, réseaux et télécommunications, génie électrique et informatique industrielle ; licences professionnelles mention maintenance et technologie : contrôle industriel ou mention métiers de l’industrie… Les écoles délivrant un diplôme d’ingénieur sont également nombreuses dans le secteur. D’autres préparent à un mastère spécialisé, parfois aussi accessible par la formation continue.
Les écoles du secteur de la technologie industrielle sont nombreuses. Regardez leurs programmes de formation, les diplômes préparés et les liens avec le monde industriel. Beaucoup d’écoles ont noué des partenariats avec des établissements à l’étranger, permettant de faire une partie du cursus ailleurs, voire d’obtenir un double diplôme. Enfin, selon vos objectifs, vous pouvez privilégier une formation généraliste ou au contraire spécialisée si vous savez déjà dans quel domaine vous voulez évoluer. Les portes ouvertes organisées par les écoles et les salons de l’Étudiant où elles tiennent des stands sont un bon moyen d’aller à leur rencontre, de discuter avec des étudiants et de poser toutes les questions qui vous taraudent.
Directement après le bac, sur dossier, via la plateforme Parcoursup ou sur concours après deux années d’études supérieures (classe préparatoire scientifique ou bac+2/3 du même domaine). Des concours communs permettent de préparer l’accès à plusieurs écoles d’ingénieurs. Des écoles acceptent aussi d’intégrer, en admission parallèle, des étudiants en troisième ou quatrième année, après un premier diplôme acquis dans un autre établissement.
Le goût pour le concret, les technologies, le travail d’équipe est indispensable si l’on souhaite s’orienter vers une école ou une formation en technologie industrielle. Pour intégrer une école d’ingénieurs, il faut avoir une vraie appétence pour les sciences et savoir travailler en autonomie.
Comptez environ 8000 à 9000 € par an pour une formation de niveau ingénieur, un peu moins pour un niveau bac+2. Beaucoup d’écoles proposent des cursus par la voie de l’alternance. Les étudiants perçoivent alors entre 40 et 100 % du SMIC en fonction de leur âge et du temps passé en entreprise. Des bourses et des aides financières sont également accessibles aux étudiants. Pour les formations se préparant à l’université ou en école publique, les frais de scolarité sont autour de 200 par an.
70 000 postes industriels seraient à pourvoir dans notre pays, à tous niveaux de formation. Les spécialistes de la maintenance de niveau bac+2/3 sont particulièrement recherchés et les femmes sont très attendues dans ce secteur où elles sont encore minoritaires. Les diplômés de BTS, BUT ou licence professionnelles peuvent devenir, selon leur spécialité : technicien(ne) d'études, technicien.ne de maintenance, technicien.ne d'exploitation d'installations complexes, technicien.ne installateur.trice, automaticien.ne, électromécanicien.ne, technicien.ne de maintenance industrielle, technicien.ne en construction mécanique… Ils peuvent également poursuivre leurs études en prépa ATS ou en école d’ingénieurs.
À bac+5, les diplômés pourront devenir ingénieur.e de production, ingénieur.e calcul, ingénieur.e R&D, concepteur.trice de systèmes embarqués…